Partie de Bingo Blabla chez IBM
Une forme particulière de langue de bois est la logorrhée (ou le blabla), qui cherche à noyer l'interlocuteur sous un flot de paroles inutiles, par exemple dans le but de faire passer une idéologie ou d'éluder une question délicate...
Cette publicité d’IBM déclinée en plusieurs langues épingle les réunions interminables et non productives basées sur des discours répétitifs et pendant lesquelles les salariés sont totalement passifs.
Au cours d’une séance, les employés agacés de ce genre de réunions, lancent une partie de « Bingo blabla » où chaque mot appartenant à la grille est prononcé petit à petit par le présentateur. Regardez plutôt !
Cette publicité d’IBM est captivante pour 3 raisons :
Rien ne sert de se cacher derrière les discours à rallonge ou un jargon incompréhensible pour parler du Web 2.0. Quand je retombe sur les billets interminables d'Adscriptor, j'ai juste envie de dire à Monsieur Jean Marie Le Ray : Parlez moins Monsieur Le Ray ! Agissez ! Synthétisez ! Faites simple, "KISS", Keep It Short Simple, passez-moi un coup de fil ;)
Ou mieux relisez George Orwell qui donne une série de conseils pertinents pour les rédacteurs :
Cette publicité d’IBM déclinée en plusieurs langues épingle les réunions interminables et non productives basées sur des discours répétitifs et pendant lesquelles les salariés sont totalement passifs.
Au cours d’une séance, les employés agacés de ce genre de réunions, lancent une partie de « Bingo blabla » où chaque mot appartenant à la grille est prononcé petit à petit par le présentateur. Regardez plutôt !
Cette publicité d’IBM est captivante pour 3 raisons :
- Parce qu’elle met l’accent sur la langue de bois en entreprise, un mal non réservé aux politiques. Par refus d’exprimer la réalité (paresse, peur, conformisme...) on tourne autour du pot et on utilise des mots imprécis, des mots-valises, des mots à la mode. Dans l’entreprise, cette pratique permet d’avoir l’air intelligent et conforme.
- La pub d’IBM trahit la réalité de la vie d’entreprise. On s’y ennuie souvent. On y perd beaucoup de temps en réunions longues et inutiles (ou en ragots devant la machine à café). On y parle beaucoup et mal. On y agit peu. Résultat ! on n’y est pas forcément productif.
- Les gens de la High-tech et les spécialistes du web usent trop souvent de mots qui laissent penser qu'ils font partie d'une sorte de société secrète. C'est comme s'ils voulaient s'exprimer dans un langage qu'eux seuls peuvent comprendre. Pourquoi faire simple quand ils peuvent faire compliqué ? En réalité les gens qui abusent du Jargon n'impressionnent personne. Ils ont plutôt l'air de personnes qui essaient d'impressionner. Ce qui n'est pas du tout la même chose...
Rien ne sert de se cacher derrière les discours à rallonge ou un jargon incompréhensible pour parler du Web 2.0. Quand je retombe sur les billets interminables d'Adscriptor, j'ai juste envie de dire à Monsieur Jean Marie Le Ray : Parlez moins Monsieur Le Ray ! Agissez ! Synthétisez ! Faites simple, "KISS", Keep It Short Simple, passez-moi un coup de fil ;)
Ou mieux relisez George Orwell qui donne une série de conseils pertinents pour les rédacteurs :
- N'utilisez jamais une métaphore, comparaison, ou autre figure de rhétorique que vous avez l'habitude de voir.
- N'utilisez jamais un long mot quand un court convient.
- S'il est possible de supprimer un mot, supprimez le toujours.
- N'utilisez jamais le passif si vous pouvez utiliser l'actif.
- N'utilisez jamais une expression étrangère, un mot scientifique, ou un mot de jargon si vous pouvez penser à un équivalent courant.
- Violez n'importe laquelle de ces règles plutôt que de dire quoi que ce soit de franchement barbare.
- Comment être en première page sur Google et exploser votre trafic internet
- Anatomie du lynchage d’Olivier Martinez
- Jean Marie Le Ray Adscriptor - Le lynchage aussi c'est son métier...
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- Jakob Nielsen : How little do users read ?
Libellés : Adscriptor, Bingo, blabla, Langue-de-Bois, logorrhee